5 tips si mon enfant me rappelle au coucher du soir

“Mamaaaan, encore une histoire… encore un câlin… j’ai soif… j’ai envie de faire pipi…”, ça vous parle? 😜

Le syndrome du rappel, fréquent chez les enfants à partir de 18 mois, peut entraîner un coucher plus tardif et particulièrement éprouvant pour toute la famille 😰.

Il faut savoir que cette phase est normale (plus ou moins marquée, certes) et signe d’intelligence car l’enfant monopolise sa créativité et son imagination pour trouver des astuces pour vous garder près de lui. Plutôt malin non?

On vous donne 5 tips pour vous aider à vous en sortir 👍

Avant toute chose, on se rappelle que si les besoins de notre enfant sont comblés, qu’il a suffisamment rempli son réservoir affectif et son besoin de sécurité et qu’il n’est pas malade, il n’y a pas de raisons qu’il retarde son coucher à l’infini 😉

1- On crée une atmosphère propice au sommeil.

  • On opte pour un temps calme avant le coucher afin de faire redescendre l’excitation de la journée.

  • On propose un bain pour baisser la température corporelle et favoriser un meilleur endormissement.

  • On s’assure d’avoir eu un temps de connexion suffisant avec son enfant.

  • On évite les écrans qui auront pour effet de bloquer la sécrétion de la mélatonine.

  • On tamise les lumières pour marquer le début du rituel du coucher.

2- On instaure une routine et rituel de coucher efficaces.

👉 On structure la routine du soir afin de la rendre parfaitement lisible et cohérente pour son enfant : toujours les mêmes actions dans le même ordre.

👉 On implique l’enfant pour qu’il se l’approprie: que fait-on après le repas? le brossage des dents?…

Plus l’enfant grandira, plus il prendra d’initiatives pour passer seul à l’étape suivante. Cela aura également pour effet de réduire les tensions et favoriser un meilleur endormissement.

👉 On anticipe tous les besoins et “excuses” possibles : verre d’eau, dernier pipi, dernier câlin, stock de sucette, mouchoir etc…

👉 On pose des limites claires et on s’y tient ! Par exemple, ne pas dire que ce n’est le dernier câlin si ce n’est pas le dernier 😜

3- On propose une heure de coucher adaptée.

👉 Il sera toujours plus difficile pour un enfant de trouver les ressources pour s’apaiser s’il est trop fatigué.

👉 Avancer l’heure du coucher permettra également de pallier le manque de sommeil si le rituel du coucher prend plus de temps.

4- On s’appuie sur des outils pour motiver les efforts de son enfant.

On vous en propose dans le cadre de nos accompagnements en fonction de votre enfant et de vos objectifs:

un sablier pour marquer un temps, des cartes “joker” de rappel, une charte de bonnes manières, un tableau de motivation, une check list avant d’éteindre la lumière.

Nous avons une super boîte à outils !

5- On reste zen 🧘‍♀️

Facile à dire, n’est-ce pas? 😜

  • On s’assure d’aborder le coucher du soir en ayant baissé au maximum son propre degré de tension.

  • On se rappelle (1 000 fois !) que le cerveau de son enfant est encore immature.

  • On garde son calme (autant que possible) car l’enfant ressent le stress et la tension.

Laure Malgouyres